« Crée comme dieu, ordonne comme un roi, travaille comme un esclave »
Sans le savoir, ou partant du principe que tous les grands desseins son liés, Brancusi a synthétisé la philosophie artistique de Corine Voyant un siècle en avance…
C’est ainsi que commence la fabuleuse histoire d’une artiste complexe, riche et prolifique.
L’art a cet aspect déroutant qu’il est souvent mené par des courants de pensées ou par le parti pris de certaines grandes écoles. La difficulté étant de se distinguer et de tracer sa propre voie en connaissance de cause, en s’inspirant sans imiter, afin de sauvegarder toute la spontanéité et l’authenticité d’une œuvre et de son créateur.
Corine Voyant a eu cette chance de ne pas passer par cette phase souvent inextricable des artistes d’aujourd’hui. Elle est son propre commencement, elle est autodidacte.
Un parcours atypique, révélant ainsi la première particularité de l’artiste. Sans chaperon, guide ou mentor, Corine Voyant s’est érigée en trouvant son inspiration au gré de ses envies et de ses besoins.
Au commencement il y a eu les impressionnistes et surtout Claude Monet. Cette faculté de retranscrire, avec émotion, ce que la nature a conçu. Puis comme pour se libérer de la nature et rechercher la sienne, Corine Voyant s’est tournée vers William Turner intégrant progressivement l’abstrait.
Dans cette volonté de faire coïncider le figuratif à l’intangible, d’autres sources d‘inspiration ont commencé a émerger avec Gustave Moreau peintre du 19ème rattaché au symbolisme.
Progressivement sa peinture se révèle, se libère et va rechercher d’autres artistes aux travaux très différents comme Maria Helena Vieira Da Silva artiste peintre portugaise, considérée comme l’une des chefs de file du paysagisme abstrait. Cette notion « abstratisante » reconnue et utilisée par des peintres comme Robert Delaunay, Francis Picabia ou encore Wassily Kandinsky lui sert de tremplin afin de transposer la réalité dans un cadre inédit, étonnant, déroutant.
Partant du constat simple que les limites et barrières ne s’établissent que dans notre esprit, Corine Voyant expérimente, croque et peint ce qui l’entoure, du paysage, à l’animal sans ne jamais perdre de vue son engouement pour l’abstraction.
C’est ainsi qu’en 2012, l’artiste et la femme s’engage dans une nouvelle voie. Prenant son envol, elle commence ce qui sera désormais SA peinture, SA signature : la série dit des NANAS suivis de ses hyperréalistes.
La boucle est bouclée en revenant sur la citation de Brancusi :
Crée comme dieu, sans fil ni retenu
Ordonne comme un roi, en te délestant de tes valises
Travaille comme un esclave, en faisant fructifier ce qui t’a donné Joie et Vie
Profitant de ce nouvel essor et surfant sur la fierté et le plaisir d’avoir trouvé sa propre marque de fabrique, Corine Voyant multiplie les expositions en France comme à l’étranger.
Se faisant déjà connaitre dans sa région Centre Val de Loire elle expose à Amboise, Tours, Chaumont, Orléans…
Les contacts et les rencontres l’amènent à traverser l’hexagone en descendant à Cogolin, Saint Tropez, Ramatuelle.
Nouvelle région, nouveau public, recueillant les éloges de nombreuses personnalités, elle étoffe et enrichit sa peinture afin d’apporter à ce nouveau public des ouvres suscitant l’enthousiasme.
C’est à Ramatuelle que Corine Voyant rencontre un artiste avec qui elle expose à L’Art Fair, biennale d’art contemporain de Canton, en Chine.
C’est ainsi que son art s’exporte à l’international.
Revenue en terre promise, c’est le 10 mars qu’elle rencontre un des acteurs du CCI du Var, lors du speed-dating organisé par BASE’ART.
Voilà, vous connaissez l’histoire qui permettra à Corine Voyant d’arriver jusqu’à vous afin de vous présenter le fruit de son travail, de sa production et de son œuvre.